Ce nouveau travail mené par le collectif item grâce à l’appui d’associations partenaires sur les territoires d’Auvergne-Rhône-Alpes permet à la Fondation Abbé Pierre de rendre visible le quotidien de personnes mal-logées et de mesurer ce que les épisodes de confinement ont ou non changé de leur situation d’habitat très difficile, voire insoutenable. 10 personnes ont été rencontrées entre le mois de juin et de décembre 2021. Elles ont accepté d’ouvrir leurs portes et de partager leurs expériences des confinements successifs. Des acteurs associatifs restés au front dès le 1er confinement témoignent également de ce que fût leur appui dans cette période de repli généralisé des personnes autant que des institutions (Puy-de-Dôme, Drôme, Métropole de Lyon et Saint-Étienne).
Ces témoignages renseignent sur la manière dont ces personnes ont « encaissé » le confinement et se sont organisées malgré tout, seules ou avec l’appui d’acteurs associatifs, pour continuer à vivre, avec quelquefois une résignation très forte que l’on ne peut décemment pas tolérer. Les premiers confinements ont, du point de vue des acteurs sur les territoires, contribué à produire de nouvelles manières de connaître, de répondre et de travailler avec les personnes mal-logées ou précaires. C’est à leurs côtés que la Fondation Abbé Pierre a déployé dès les premières semaines du confinement un Fonds d’urgence visant à apporter de la réponse concrète aux personnes mal-logées et des moyens supplémentaires aux acteurs associatifs et institutionnels qui devaient continuer à assurer de l’appui et des réponses aux personnes dans ce cadre nouveau.

Le Fonds d’urgence COVID en chiffres

Les principaux impacts des soutiens financiers de la Fondation Abbé Pierre
