Ces témoignages renseignent sur la manière dont ces personnes ont « encaissé » le confinement et se sont organisées malgré tout, seules ou avec l’appui d’acteurs associatifs, pour continuer à vivre, avec quelquefois une résignation très forte que l’on ne peut décemment pas tolérer. Les premiers confinements ont, du point de vue des acteurs sur les territoires, contribué à produire de nouvelles manières de connaître, de répondre et de travailler avec les personnes mal-logées ou précaires. C’est à leurs côtés que la Fondation Abbé Pierre a déployé dès les premières semaines du confinement un Fonds d’urgence visant à apporter de la réponse concrète aux personnes mal-logées et des moyens supplémentaires aux acteurs associatifs et institutionnels qui devaient continuer à assurer de l’appui et des réponses aux personnes dans ce cadre nouveau.